Assainissement collectif et individuel : quelles sont les différences ?

Le traitement et l’évacuation des eaux usées doivent respecter les normes en vigueur. Le nombre des résidents dans un immeuble et la distance par rapport aux égouts communs doivent aussi être étudiés. Le mode d’assainissement, collectif ou individuel, est donc choisi en fonction du diagnostic des eaux usées. Quelles sont les différences entre ces deux types d’assainissements ? 

Le diagnostic assainissement : une obligation

La quantité d’eaux usées varie d’une famille à une autre. Parfois, les « eaux grises » de la cuisine, du lavabo ou du lave-linge sont beaucoup plus importantes que les « eaux vannes » qui proviennent des toilettes. Pour assurer une bonne évacuation des eaux usées pour qu’elles ne viennent pas polluer l’environnement, un diagnostic assainissement s’impose. Le but est de déterminer le type d’assainissement à intégrer dans telle ou telle maison. Dans tous les cas, un réseau spécifique peut être intégré. Un assainissement individuel n’est donc obligatoire que si la voie publique, laquelle comprend les égouts collectifs, est trop éloignée du logement. La loi veut d’ailleurs que ce diagnostic se fasse régulièrement sur les immeubles ne disposant pas encore d’assainissement collectif.

L’assainissement individuel : dans quel cas ?

L’assainissement individuel est réservé aux zones et maisons isolées, lorsqu’il n’y a pas de réseau collectif dans les environs. Il est ainsi à usage privé puisqu’il se trouve uniquement dans une propriété privée. En d’autres termes, un réseau individuel diffère d’un égout collectif du fait de sa place et de son utilité. Sa taille est également moindre comparé à un assainissement collectif. C’est la règle de l’assainissement collectif et individuel.

Si des travaux d’installation d’assainissement collectif ont lieu plus tard, le propriétaire dispose d’un délai de deux ans pour le raccordement. Il peut s’occuper des travaux lui-même en respectant les normes légales. Celles-ci concernent, par exemple, les dimensions de la fosse septique, le système d’épuration ou les impératifs écologiques obligatoires. La loi stipule cependant que chaque immeuble doit disposer de son réseau autonome. Tous les dix ans, le service habilité pour le contrôle des égouts vérifie que cette canalisation individuelle est bien entretenue. Il demande une épuration si nécessaire. Il devra pourtant être raccordé à un réseau collectif aussitôt que possible.

L’assainissement collectif : une obligation ?

En général, l’assainissement collectif et individuel dépend du type de construction, de sa localisation et des réseaux d’eaux usées des environs. Un assainissement collectif ou évacuation « tout-à-l’égout » est imposé sur tous les immeubles se situant dans une zone urbaine ou lorsque l’évacuation ne peut pas être autonome. Mais même si une maison dispose déjà de sa propre canalisation, elle doit être raccordée aux égouts communs. Voilà pourquoi l’assainissement est à usage collectif, c’est-à-dire que tous les logements de la commune y déversent leurs eaux usées. Contrairement à l’assainissement individuel donc, il est obligatoire. Du moins, le raccord à un réseau collectif l’est. C’est la raison pour laquelle il est bien plus grand.

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